L’architecture de ce petit ensemble s’applique à ménager la transition entre tissus pavillonnaire et le bâti plus dense de la ZAC.
Les proportions de la façade sur rue résultent des prescriptions urbaines : socle des parkings, corps principal et traitement différencié. Posées sur un socle minéral en béton texturé au RDC, les façades des immeubles sont isolées par l’extérieur. Elles sont localement enduites et habillées de briques, matériau sans entretien et dont la pérennité est assurée.
La toiture en terrasse des stationnements est aménagée de cheminements et végétalisée.
S’y ajoute la percée visuelle vers le cœur d’îlot et le jardin ainsi que notre réponse à la prescription, par le CPAUPE, d’une discontinuité de la façade. Le traitement proposé pour cette césure de la façade sur rue intègre la présence des accès.
Les façades sont animées par le jeu des pleins et des vides, les creux étant soulignés par le choix de coloris contrastés : enduit de teinte claire en contraste du bardage sombre des creux et des fonds de balcons.
Les deux façades sud-est sont entièrement habillées de balcons filants blancs, en contraste fort avec la teinte sombre des fonds de balcons.
La façade des étages sur la rue Blanqui, orientée au sud-ouest, est traitée simplement, l’horizontalité des balcons étant prolongée par la modénature des façades.
Cette modénature se prolonge en cœur d’îlot. L’architecture de l’ensemble est traitée simplement : elle se veut solide et pérenne.
La richesse de l’aspect et les teintes du matériau brique des étages confèrent à l’ensemble une apparence chaleureuse en contraste avec l’apparence brute du béton, solide et résistant.
