A la limite entre Grenoble et Eybens, le projet est constitué de deux bâtiments accueillants 64 logements et bénéficie d'une "micro-forêt" privative en son centre.
La typologie des deux bâtiments fait dos aux immeubles de grande hauteur au nord et s'ouvre à des perspectives dégagées et privilégiées vers le grand paysage, notamment au sud sur la chaine de Belledonne et sur le Vercors.
La "micro-forêt", par son aspect transversal, contribue à limiter l'imperméabilisation des sols, favorise la biodiversité et évite la création d'ilots de chaleur.
Les logements sont répartis de façon équitable sur les six niveaux des deux bâtiments. Ils respectent une logique dans laquelle les pièces de vie sont pensées et organisées de telle sorte que celles-ci puissent bénéficier d'un ensoleillement optimal.
L'architecture de l'ensemble se veut pérenne, lisible et sereine. La modénature des façades exprime l’évidence d’une ouverture vers le sud-ouest en direction du parc Jean Verlhac et vers le sud-est et la rue du 8 mai 45, alors que s’expriment au nord-ouest et nord-est des façades, protectrices, lisses et pleines. Les pignons bas sur l’avenue du 8 mai 45, à l’interface d’une zone presque pavillonnaire, scandent la rue du 8 mai 1945 et laissent percevoir l’épannelage progressif du bâti et la présence centrale de la micro-forêt qui profite ainsi à tous.
Le choix des teintes foncées ou claires renforce et participe au jeu des pleins et des vides qui rythme chaque façade.
